Grève des AESH du 3 octobre : une mobilisation qui a fait du bruit !

Mardi 3 octobre a eu lieu la grève des AESH à Strasbourg où près de 100 personnes (AESH, Professeurs, Parents) se sont rassemblées pour exprimer leur colère. La manifestation a débuté à 8h devant l’école maternelle Camille Clauss qui a lancé la semaine dernière une alerte sociale auprès du DASEN du fait d’un manque criant d’AESH dans l’établissement (3.5 AESH sur 10 postes nécessaires).

Par la suite, le rassemblement s’est déplacé vers le Rectorat. Les manifestants se sont fait entendre en sifflant et en scandant de nombreux slogans revendicatifs des AESH du SNUDI-FO !

A 10h, une délégation de 6 personnes dont une AESH représentant le SNUDI-FO a été reçue par la Secrétaire Générale d’Académie, Mme Macresy-Duport.

Pendant ce temps, de nombreuses personnes sont intervenues pour témoigner de leur quotidien concernant la problématique de l’inclusion : manque criant d’AESH, manque de formation, rémunération famélique…

Près de 2 heures de réunion plus tard, pas de grandes promesses, mais la Secrétaire Générale d’Académie s’est engagée à effectuer une journée en immersion afin de vivre le quotidien des AESH à l’école St-Jean. Elle a également indiqué que les PIAL étaient voués à disparaître et qu’ils seraient remplacés par un autre dispositif.

Cette audience n’aura pas permis d’avancer suffisamment sur les revendications légitimes des AESH du département, c’est pourquoi le SNUDI-FO réaffirme ses revendications :

  • Une enveloppe budgétaire pour le recrutement des AESH à la hauteur des besoins du département
  • L’augmentation réelle et significative des rémunérations de toutes et tous sur toute la carrière 
  • La création d’un corps de catégorie B pour les AESH et la garantie de pouvoir travailler à temps complet
  • La garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24 heures 
  • L’abandon des PIAL et de la mutualisation des moyens qui dégradent encore plus les conditions de travail (affectation dans plusieurs établissements, accompagnement mutualisé avec un grand nombre d’élèves,…)
  • Un vrai service AESH pour le recrutement et la formation de ces personnels
  • L’allègement significatif des effectifs des classes, avec maintien de la totalité des heures d’enseignement dues à tous les élèves.
  • L’abandon de la fusion des cadres d’emploi des AESH et des AED.
  • Un temps dédié pour une vraie formation au métier d’accompagnant·e

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