Le Snudi-FO siégeait aujourd’hui pour le CSA départemental qui examinait les mesures d’ouvertures et de fermetures de classes pour la prochaine rentrée de septembre 2023.
Ce CSA a été marqué par l’absence du SNALC lors des travaux du jour, syndicat pourtant élu lors des dernières élections professionnelles : leurs électeurs apprécieront !! Comment est-il possible de ne pas honorer le mandat confié par les collègues ?
Pour le Snudi-FO, cette situation est inconcevable et ses représentants ont défendu activement chaque situation qui leur a été confiée par les collègues du Bas-Rhin.
Le CSA en quelques chiffres :
- Le Bas-Rhin s’est vu retirer 21 postes pour la rentrée prochaine (43 pour l’académie),
- 128 fermetures ont été actées !!
- 89 ouvertures ont été décidées,
- 17.5% des élèves du Bas-Rhin sont en cursus bilingue,
- 586 Ukrainiens sont actuellement accueillis dans le département dont 45% scolarisés dans le 2nd degré et 55% dans le 1er degré.
- 50 brigades de remplacement dédiés à la formation continue vont être créés (Comprendre : 50 postes de ZIL vont être supprimés ! ),
- Pour la première fois, les élèves issus des dispositifs ULIS ont été comptabilisés dans certaines écoles (REP, REP + et certaines écoles à profil particulier). L’objectif pluriannuel annoncé est d’arriver à la prise en compte sur tout le territoire.
- 3 ouvertures d’ULIS ont été actées (Ecole Rohan à Mutzig, Ecole du centre de Scherwiller et Jean Mermoz à Schiltigheim),
- 1 ULIS troubles du langage de EE Jacques Sturm à Strasbourg est fermée et est transférée à l’EE Ouest à Sélestat,
- 1 poste enseignant référent est créé,
- 1 poste de Conseiller pédagogique départemental 1er degré pour l’école inclusive,
- 1 poste de RASED de l’EE Hohberg de Strasbourg est tout simplement supprimé !
- 2 sites immersif vont être ouverts à la rentrée (Ecole Arc en ciel de Brumath et Ecole Froebel à Sélestat) On y enseignera l’allemand, l’alsacien et le français.
Analyse FO :
Il est regrettable de voir que cette année encore, la carte scolaire se fasse au détriment des écoles en milieu rural. Les mesures dans l’éducation prioritaire coûtent particulièrement cher et les moyens qui y sont injectés ne sont pas à la hauteur. L’administration retire donc des emplois dans les zones rurales : INACCEPTABLE !
Ainsi, dans les RPI, plus d’une dizaine de petites écoles (de 2 ou 3 classes) subissent une fermeture cette année, laissant ces structures fragilisées et en proie aux propositions de directions uniques, de RPI concentrés ou d’écoles intercommunales pour les années à venir. Les petites communes sont peu à peu privées de « leur école au centre du village » pour se voir imposer des pôles scolaires dépersonnalisés, regroupant des centaines d’élèves et parfois à plusieurs kilomètres de leur domicile.
Cette vision de l’Ecole de la République est à l’opposé de celle de notre organisation qui continuera de défendre une à une les écoles rurales qui la solliciteront comme toutes celles qui lui confieront leur suivi.
Retrouvez ci-dessous notre déclaration liminaire revendicative, le récapitulatif de toutes les décisions prises aujourd’hui :
Notre déclaration liminaire :
Les réponses de l’administration à nos questions diverses :
Récapitulatif des mesures circonscription par circonscription :