Après l’annonce, fin août, de l’organisation d’un concours exceptionnel réservé aux seuls enseignants contractuels du 1er degré, le ministère Ndiaye a détaillé son projet lors d’un Groupe de Travail Ministériel
le jeudi 13 octobre et c’est la douche froide : ce concours ne concernerait en fait que 3 académies :
Créteil, Versailles et la Guyane !
Et pour tous ceux qui se préparaient déjà dans les autres académies ? Rien ! Inadmissible !
De plus, à la revendication portée par la FNEC-FP-FO de créer ce concours exceptionnel pour les contractuels enseignants du 2nd degré : le ministre persiste et signe qu’il n’y en aura pas !
Très peu de places ouvertes et des restrictions qui écartent encore du monde !
Le projet du ministre Ndiaye ne s’arrête pas là et annonce déjà un faible nombre de places : 200 à Créteil, 120 à Versailles et 50 en Guyane !
Encore une fois le ministre est loin du compte. La désillusion est
grande chez les intéressés !
A cela s’ajoute le fait de devoir justifier de « 18 mois de d’enseignement dans les 3 dernières années de façon continue ou discontinue. » Et pour les centaines de personnes embauchées en cette rentrée ? Rien encore !
Seule cohérence du ministère : les collègues devront justifier d’un titre ou diplôme de niveau 5 ou équivalent, c’est-à-dire un concours ouvert à BAC+2, comme le niveau exigé pour devenir contractuel.
Face à cet enfumage, la FNEC-FP-FO revendique :
– La titularisation immédiate de tous les contractuels qui le souhaitent ;
– Le recrutement immédiat d’enseignants sous statut notamment tous les candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires et le réabondement de celles-ci ;
– L’ouverture de ce concours exceptionnel, dans tous les corps, dans toutes les académies, sans devoir justifier de 18 mois d’enseignement dans les 3 dernières années ;
– L’augmentation du nombre de places pour couvrir toutes les demandes de postes nécessaires.
La FNEC FP-FO a demandé audience au ministre pour porter ces revendications !