Jeudi 13 janvier la colère des personnels explose. Confrontés aux protocoles Blanquer qui génèrent le chaos dans les écoles et les établissements, aux ordres et aux contrordres permanents, au manque de
postes et de personnels, les personnels ont dit « stop ! » et ont massivement décidé la grève.
Des manifestations, des rassemblements, des assemblées générales de grévistes sont convoquées dans tout le pays.
Jeudi 13 janvier, c’est un rejet inédit qui va s’exprimer, un rejet total des protocoles Blanquer.
Les revendications sont claires. Cette grève n’est pas une grève « contre le virus » comme l’indique le ministre avec son mépris habituel, c’est une grève pour exiger :
– L’arrêt des protocoles inapplicables qui sèment un désordre indescriptible dans les écoles et établissements ;
– Des recrutements immédiats de personnels sous statut pour assurer le remplacement des enseignants absents et alléger les effectifs, l’annulation des suppressions de postes ;
– De réelles mesures de protection pour les personnels ;
– L’arrêt de toutes les pressions pour contraindre les personnels à effectuer l’enseignement à distance ;
– L’augmentation de la valeur du point d’indice et l’octroi de 183€ nets indiciaires par mois pour les personnels de l’Education nationale, comme l’ont obtenu les hospitaliers.
Le ministre, le gouvernement doivent y répondre, immédiatement. La situation actuelle ne peut perdurer.
Les fédérations syndicales nationales, les organisations de jeunesse et la FCPE s’adressent au Premier Ministre pour être reçus « dans les plus brefs délais ».
La FNEC FP-FO invite les personnels à se réunir ce jeudi 13 janvier dans les assemblées générales et à discuter de la poursuite de la mobilisation pour faire entendre raison au gouvernement.
Les syndicats doivent être entendus, les personnels doivent être entendus, les parents d’élèves doivent être entendus. Et si le gouvernement ne répond pas : la question de la manifestation nationale en direction de Messieurs Macron, Castex ou Blanquer n’est-elle pas à l’ordre du jour ?