C’est dans un contexte marqué par une offensive sans précédent contre l’Ecole publique (650 suppressions de postes prévues à la rentrée dans les écoles, remise en cause du droit des élèves à besoins particuliers de bénéficier d’une scolarité adaptée avec l’Acte 2 de l’Ecole inclusive, mise en œuvre à marche forcée du « choc des savoirs »…) que la
députée macroniste Cécile Rilhac a décidé de déposer une proposition de loi « créant le statut d’établissement public local d’enseignement primaire »
Une première loi Rilhac pour poser les jalons…
La députée Rilhac s’était déjà distinguée en étant à l’origine de la loi du 21 décembre 2021 instaurant notamment pour les directeurs « une délégation de compétences de l’autorité académique », leur attribuant une « autorité fonctionnelle » et conférant un rôle décisionnaire aux conseils d’école.
Cette loi, dont le décret d’application met en place une évaluation spécifique pour les directeurs d’école, vise ni plus ni moins qu’à transformer ces derniers en managers chargés et contraints de mettre en œuvre les contre-réformes ministérielles.
Elle a d’ailleurs déjà abouti à une augmentation des pressions de toutes sortes sur les directeurs, à un alourdissement de leur charge de travail avec des missions appartenant auparavant aux IEN (Pacte, harcèlement…) et donc à une dégradation du fonctionnement des écoles.
… et une nouvelle proposition de loi pour transformer l’Ecole de la République
en une multitude d’établissements autonomes
Lire l’intégralité de notre communiqué :