Retrait du pacte Macron-Ndiaye « travailler plus pour perdre moins » !
Le « pacte » est non seulement un outil pour bloquer les salaires des agents mais aussi pour casser l’École et son cadre national, pour s’en prendre aux postes (notamment avec le remplacement de courte durée) et pour mettre en œuvre les contre-réformes du gouvernement (voie
professionnelle, SNU, acte 2 de l’Ecole inclusive…).
C’est la mise en place du contrat individuel de louage de service au sein d’établissements autonomes fonctionnant sur le modèle du privé.
Le congrès de la FNEC FP-FO s’est tenu du 5 au 9 juin 2023.
Tout comme la réforme Macron-Borne des retraites, le « pacte » Macron-Ndiaye a été au cœur des débats. Voici des extraits des résolutions adoptées.
Augmentation générale des salaires !
« Avec la FGF-FO, le Congrès revendique l’augmentation générale des salaires à hauteur de l’inflation, avec 10% d’augmentation de la valeur du point d’indice immédiate ment, puis l’ouverture de négociations pour le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 2000, à hauteur de 25% du
point d’indice.
Le ministre Ndiaye poursuit sa volonté de diviser les enseignants en cherchant à imposer son « pacte » qui institue des blocs de missions supplémentaires attentatoires au Statut.
Le Congrès refuse cette logique du « travailler plus pour perdre moins » et revendique le retrait du « pacte » Macron Ndiaye. Il se félicite de l’unité des organisations syndicales contre le « pacte » du ministre Ndiaye, qui n’a pu achever son cycle de concertation, et des rassemblements initiés par la FNEC-FP-FO, notamment le 31 mai, jour du CSA, pour le retrait du « pacte » Ndiaye.
Retrait du « Pacte » MacronNdiaye
Le « pacte » MacronNdiaye parachève les attaques statutaires portées par Blanquer en instaurant un management digne d’entreprises privées.
Jusqu’à 3 blocs de missions pourraient être proposées aux personnels : intervention en 6ème pour les PE, remplacement de courte durée dans le 2nd degré (ces deux missions étant prioritaires pour le ministre),
investissement dans les « projets pédagogiques innovants » du CNR, participation au dispositif « devoirs faits », coordination, référent, tutorat de nouveaux professeurs, accompagnement des enseignants qui incluent des élèves en situation de handicap, mentorat de ces élèves…
Dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle Macron Grandjean, les PLP auraient un seul bloc non sécable composé de
nombreuses missions spécifiques en lien avec la réforme de la voie professionnelle.
Autant de tâches supplémentaires donc, qui remettent au cause les statuts et le cadre national de l’Ecole, qui transforment les directeurs d’école et les chefs d’établissement en pilotes des contreréformes, qui instituent une hiérarchie intermédiaire avec des enseignants « pactés » intéressés financièrement avec la volonté de leur imposer un rôle de
« caporalisation » de leurs collègues.
Le Congrès refuse le « pacte » Ndiaye qui vise à éclater le statut et territorialiser l’Ecole et revendique son retrait. Toute l’enveloppe dévolue au pacte doit être utilisée pour revaloriser tous les personnels sans contrepartie.
Le Congrès appelle les personnels à exprimer collectivement le refus du Pacte et leur exigence de retrait. »
Notre dossier spécial à mettre entre tous les mains :