Exécutant zélé de la politique de liquidation des services publics décidée par le gouvernement, le ministre Ndiaye a décidé la suppression de 2.000 postes d’enseignants, dont 1.117 dans le 1er degré, pour la rentrée 2023.
Le SNUDI-FO rappelle que le budget de l’Education nationale et ses 2.000 suppressions de postes a été validé par l’utilisation de l’article 49-3, empêchant toute discussion et tout vote des députés à l’Assemblée nationale.
Le SNUDI-FO dénonçait alors une véritable saignée en préparation dans les écoles.
Aujourd’hui, alors que se réunissent les CSA spéciaux départementaux ou les groupes de travail, les personnels prennent connaissance des conséquences des décisions du ministre dans leur département : 28 fermetures de classes annoncées dans l’Aisne, 102 dans l’Eure, 68 en Indre-et-Loire, 41 dans le Puy-de-Dôme, 27 dans le Tarn, plusieurs dizaines dans le Bas-Rhin, plus de 200 dans les Hauts-de-Seine…
Ces fermetures n’épargneraient pas les écoles rurales comme l’indique en CSA académique la rectrice de l’académie de Poitiers.
Cela signifie donc pour les personnels des effectifs plus chargés, des remplacements encore moins assurés, de nouvelles suppressions de postes d’enseignants spécialisés, une formation sur temps de classe toujours plus limitée (en témoigne la volonté ministérielle de transférer avec la loi Rilhac la formation des directeurs hors temps de classe), le droit à temps partiel encore remis en cause…
Ces décisions provoquent bien souvent la colère des collègues, des parents voire des élus et de premiers rassemblements s’organisent comme celui prévu mercredi 25 janvier devant la préfecture à Tours.
Et le gouvernement, non content de dégrader nos conditions de travail, voudrait en plus imposer sa réforme des retraites qui nous infligerait notamment deux ans supplémentaires !
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