Le comité technique ministériel (CTM) s’est réuni le 13 décembre pour décider de la répartition des 2 000 postes d’enseignants supprimés par M. Ndiaye et ce gouvernement en utilisant l’article 49-3 ; le budget de l’Education nationale et ses 2 000 suppressions de postes n’ont ainsi pu être débattus ni votés par les députés.
Dans le 1er degré, ce sont 1 117 postes qui seront supprimés à la rentrée 2023.
Dans son document de présentation au CTM, le ministre indique que 900 professeurs des écoles stagiaires supplémentaires seraient à temps complet en classe et non plus à mi-temps. Il estime ainsi pouvoir compenser 450 suppressions de postes en dégradant les conditions de formation des stagiaires.
Rien ne peut pourtant garantir à cette étape que cela sera le cas puisque cela dépend des diplômes des lauréats, ni même que ces stagiaires seront bel et bien recrutés. L’addition dans les départements pourrait donc être encore plus salée.
Elle est portant déjà bien lourde avec des académies frappées de plein fouet :
– 155 postes à Paris, – 150 postes à Lille, – 99 postes en Normandie, – 85 postes à Nancy-Metz, – 81 postes à Orléans-Tours, – 78 postes à Nantes, – 77 postes à Amiens, – 72 postes à Dijon, -43 à Strasbourg…