En cette reprise de janvier, l’école est confrontée à une nouvelle désorganisation en raison de nouvelles mesures absurdes et inefficaces de notre ministère face à un variant qui touche plus particulièrement les enfants.
Le Snudi-FO 67 et la FNEC FP-FO67, par l’intermédiaire de ses représentants du personnel membre du CHSCTD67, Jacques Pousse et Nicolas Robert, ont mené en intersyndicale une enquête flash pour connaître la situation sanitaire dans les établissements scolaires et les conditions de travail réelle de cette reprise.
Tous les résultats de l’enquête ci-dessous
Ils ont confronté les résultats obtenus aux annonces gouvernementales et invité les médias à une conférence de Presse pour leur exposer les résultats obtenus qui démentes totalement notre ministère et pour dénoncer les conditions inacceptables de cette reprise. Les DNA, Rue 89, France 3 étaient présents et ont relayé les résultats de l’enquête.
Pour mener à bien ce travail, ils se sont appuyés notamment sur les membres du conseil syndical du Snudi-FO 67 pour obtenir un maximum de réponses et 160 établissements (36 maternelles, 62, écoles élémentaires, 25 collèges et 37 lycées) ont participé à l’enquête soit plus de 20% de l’ensemble des 760 établissements Bas Rhinois.
Le Snudi FO 67 et les organisations syndicales ont dénoncé l’absence de mesures de protection efficace des personnels. Ainsi, devant la pénurie des masques fournit par l’administration, (67 % ont déclaré n’en avoir pas reçu en nombre suffisant) et leur inadéquation, 75% des enseignants ont déclarés utiliser et avoir acheté eux même leurs masques (tissu, chirurgicaux, FFP2). Cette pandémie a commencé avec une polémique sur l’absence de masque et 2 ans et demi après, l’éducation nationale n’est toujours pas capable de doter correctement ses personnels notamment les enseignants de maternelles qui enseignent à des enfants non masqués. 72 % ont déclaré n’avoir pas d’auto-tests en nombre suffisant dans leur établissement, 86 % n’avoir aucun capteur de CO2 (alors que la seule école européenne dans son école, collège et lycée en possède 98) et 60 % n’avoir aucun personnel médical dans leur établissement.
Ainsi, les enseignants ne sont pas protégés dans leur travail et savent que le risque d’être contaminés est grand.
L’enquête montre que les enseignants, et les directions et direction d’école, sont usés, lassés ils se sentent méprisés et abandonnés par leur hiérarchie et absolument pas soutenu par leur ministère
Pire les décisions qui sont prises sont hors-sol, augmentent leur charge de travail et sont génératrices de stress, d’anxiété et de risque psychosociaux.
Une nouvelle fois, ce sont les personnels qui porteront l’école à bouts de bras face à l’incapacité du gouvernement, et particulièrement de Jean-Michel Blanquer.
Depuis deux ans aucun moyen supplémentaire n’a été mis dans l’Education Nationale pour diminuer les effectifs et ainsi permettre une distanciation physique entre les élèves et d’abonder la brigade de remplacement.