Le SNUDI-FO a pris connaissance des réponses des directeurs d’école au questionnaire qui leur avait été envoyé par le ministère en novembre.
Le SNUDI-FO n’était pas demandeur d’un tel questionnaire mais au contraire de la satisfaction immédiate des revendications sur la direction d’école, qui sont connues depuis de nombreuses années. D’autre part, ce procédé conduisait à limiter la problématique de la direction d’école aux seuls directeurs, alors qu’elle concerne tous les enseignants.
Par ailleurs, le SNUDI-FO continue d’exiger la tenue d’instances (CTSD et CHSCT) dans tous les départements pour que les syndicats puissent défendre les conditions de travail, les revendications et les moyens mis en œuvre pour la direction.
Néanmoins, les réponses du questionnaire sont un cruel désaveu pour le ministre Blanquer ou la députée Rilhac (auteure du rapport parlementaire missions flash sur la direction d’école), qui tentent d’imposer un statut de directeur ou de chef d’établissements du 1er degré, des regroupements d’école de type EPEP ou EPSF.
A la question « Avez-vous des pistes concrètes d’amélioration de vos tâches de direction à proposer ? », seuls 11% des directeurs répondent « Avoir un véritable statut de directeur, chef d’établissement ».
A la question « Y a-t-il une question qui n’a pas été posée précédemment et qui aurait dû l’être ? », seuls 10% des directeurs répondent « La question du statut du directeur ».
A contrario, les directeurs ont réaffirmé leurs revendications (voir le communiqué ci-dessus)